C'est avec détermination que je pose les doigts sur le clavier.

Je me fais chier. Ce mois d'août ne m'annonce rien de très palpitant. Et je sent que ça va pas trop changer.

Actuellement cloitrée dans une chambre sombre avec pour seule lumière le blanc hostile de l'ordinateur je suis quelque peu irritée.
Je suis sexuellement frustrée. Tragique aveux!


Alors oui ma libido est au point mort. Et ça faisais très longtemps que je n'avais pas eu droit a ça.
(pour dire combien je suis atteinte j'ai cette chanson qui me trotte dans la tête depuis 2jours : The Miracles – Love Machine - Pt. 1 je précise qu'elle est parfaitement adapté a la suite de l'article niveau paroles et tout )

De base le sexe est quelque chose de très important dans ma vie. Je pense d'ailleurs n'être pas la seule dans ce cas.
Que vous fassiez "l'amour" ou que vous "baisiez", la différence des sentiments mis a part, on a tous besoin d'un contentement physique régulier pour ce sentir bien dans ses baskets ou son 90 C (si vous préferez mesdames).
C'est un fait avéré, quand on baise bien, on est bien dans sa peau. On se sent plus sexy, plus séduisant, au top de notre sex appeal et les complexes ne sont que de lointain nuages.

OR le dieu de la baise me boude en ce moment!
Mon homme trop loin pour me combler et mes rendez vous prolongé a jouer des symphonies de Beethoven avec mon vagin finisse par me lasser. J'aurais beau me faire tout les grands ponte du classique et quelque fois me permettre 2, 3 tubes de pop... JE NE SUIS PAS SATISFAITE!

Tout ça pour dire qu'en ce moment ma seule planche de salut est le fantasme.

Je comble cette petite pincée d'excitation perdue depuis longtemps par mon imagination débordante. Je ne dis pas que je ne ressent plus de passion. Mais plutôt que j'aimerais bien retrouvé la petite étincelle étrange qui arrive toujours quand on commence a faire des trucs avec quelqu'un sans se soucier de l'aspect barbant qu'est le sentimentalisme.
Juste le désir, le bon, celui a son état le plus brut. Quand je pense a ce désir là, l'exemple qui me viens c'est quand vous flashez physiquement sur quelqu'un a une soirée.  Le désir qui vous fera mouiller votre petite culotte a cause d'un simple regard. Cette chaleur qui vous fera bander comme jamais parce que vous avez frôlé l'objet de vos désirs.
C'est cette envie de luxure indécente qui vous fera réagir au moindre petits détails. Une lèvre mordue par de petites dents qui devient alors rouge comme un fruit mûr prêt a être cueilli. Les mains qui devienne moites comme si elles se disaient "allez hop préparons nous aux caresses!". Les contacts multiples que vous recherchez sans cesse et qui vous rende fou parce qu'aux moindre moments où vos deux corps ce rapproche c'est comme si votre cerveau se faisais un récapitulatif des positions sexuelles a faire avec ce nouveau partenaire. ALORS QUE VOUS NE VOUS ÊTES MÊME PAS ENCORE EMBRASSE!

Là on attend plus qu'une chose : s'éclipser dans un coin pour se laisser aller et satisfaire cet instinct animal. Et c'est là que c'est génial, parce qu'a partir du moment où on y arrive, on a plus aucune inhibition, tout est possible, et n'importe quelle personne soi-disant sage ce permettra des folies. On trouve un coin tranquille a l'improviste, contre un arbre, dans une cabane de gosse, dans un garage, sur un tapis, contre un mur, dans la première voiture qu'on trouve, dans les toilettes, toutes les pièces de la maison tant qu'elles sont vide... et on se laisse toucher, on s'embrasse fiévreusement, on meurt de chaud, on explore, on ouvre les chemises, on a la petite culotte qui ne tient que sur une jambe, la braguette ouverte, on fini a moitié nu, on se mord, on se lèche, et pour les plus motivé on se pénètre. On est hors du temps et qu'importe jusqu'où on est allé c'était juste de la pur jouissance. On fini essoufflé, heureux... Alors rapidement on met un semblant d'ordre dans la tenue qui de toute façon ne sera plus jamais la même et on reviens faire la fête avec les yeux brillants et les lèvres gonflées.

Voilà maintenant vous devez au moins être frustré autant que moi.

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