Lundi 9 janvier 2012 à 1:31

Il y a des moments où on ressent le besoin intense d'écrire.
Juste le moment si proche de celui où la bouilloire impatiente relâche son surplus de vapeur brûlante.

Je me sens pour la énième fois frustrée.
Sur tellement de plan que ça en devient d'un stupide attendrissant. Je suis assez proche du portrait de gamine égocentrique qu'ils ont pu déjà faire de moi. En fait étrangement je m'applique a en remplir les conditions sans vraiment m'en rendre compte. Je parle trop, fais ma maligne, ne finis aucun projet, me désintéresse et enfin sans aucune pudeur me plaint.
Toujours le même refrain. Cela en devient ridicule a force.

J'aimerai être froide. Dure. Humide.

J'ai l'impression d'avoir régressé de façon violente. D'avoir perdu tout intérêt dans ma personnalité que j'avais mis tant de temps a forgé. Si je pouvais je fuirais cette vie. Mais ce sera irresponsable et facile.

Samedi 15 octobre 2011 à 5:28

Ce soir je dors sur le canapé, alors que je suis dans mon propre appart.

Vas falloir m'expliquer là.

Vendredi 14 octobre 2011 à 0:48

Quand on en arrive a simplement loupé le dosage de sa grenadine, c'est vraiment que rien ne vas plus.

http://juliette.hernando.free.fr/images/verres.gif

C'est un peu naze même.


 

Mercredi 12 octobre 2011 à 15:43

C'est en tapant All that jazz dans le moteur de recherche de spotify que je suis tombé sur cette PERLE.

Pour ceux qui on vus le film et qui connaisse la BO vous allez tout de suite réagir. A la base je ne suis pas une énorme fan de jazz, mais ça c'est magnifique.




L'original vous la trouverez facilement (je vous conseille bien évidemment d'écouter la version japonaise, la française me fais clairement moins d'effet)


http://s.excessif.com/mmdia/i/49/2/arrietty-32-10350492ebklq_1798.jpg
Ce film est un de mes préférés du genre. Je l'adore pour sa simplicité et l'étendue des sentiments qu'il contient.


(L'album d'où viens cette interprétation s'appelle Ghibli Jazz et il vaut clairement le détour)
 

Mercredi 12 octobre 2011 à 13:32

Dix petits nègres s'en furent dîner,
L'un d'eux but à s'en étrangler
N'en resta plus que neuf.

Neuf petits nègres se couchèrent à minuit,
L'un d'eux à jamais s'endormit
N'en resta plus que huit.

Huit petit nègres dans le Devon étaient allés,
L'un d'eux voulut y demeurer
N'en resta plus que sept.

Sept petit nègres fendirent du petit bois,
En deux l'un se coupa ma foi
N'en resta plus que six.

Six petits nègres rêvassaient au rucher,
Une abeille l'un d'eux a piqué
N'en resta plus que cinq.

Cinq petits nègres étaient avocats à la cour,
L'un d'eux finit en haute cour
N'en resta plus que quatre.

Quatre petits nègres se baignèrent au matin,
Poisson d'avril goba l'un
N'en resta plus que trois.

Trois petits nègres s'en allèrent au zoo,
Un ours de l'un fit la peau
N'en resta plus que deux.

Deux petits nègres se dorèrent au soleil,
L'un d'eux devint vermeil
N'en resta plus qu'un.

Un petit nègre se retrouva tout esseulé
Se pendre il s'en est allé
N'en resta plus... du tout.



Mauvaise idée que de lire ce livre d'une traite en une nuit. Le rêve qui s'en suivis fût terrible.
Cette histoire des plus prenante a dirigé mon sub conscient dans les abîmes de mes envies meurtrières. Ce fût terrifiant de ce retrouver sur une île avec des gens que je connaissais mais qui ne me reconnaissais pas. Des gens que j'aimais qui ce faisait assassiner petit a petit. Terrifiant de constater qu'effectivement la corde serait pour moi.
Mais quel soulagement de se réveiller le cou intact et de se rendre compte qu'on a vécu du Agatha Christie en vrais.
 

http://izzy-minicrabe.cowblog.fr/images/agatha.png

 

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